Portrait de la semaine
Hu Jintao est le président de la Chine, depuis le 15 mars 2003, le pays où il y a le plus de condamnations à mort.
Hu Jintao : Une main de fer dans un gant de velours
L'arrivée de Hu Jintao en 2003 n'a pas vu, malheureusement, de changements positifs en Chine au regret de tous.
Le gouvernement chinois a toujours la main sévère, intransigeante et intolérante ; la liberté d'expression ne semble pas d'actualité.
Les droits fondamentaux des Tibétains sont encore gravement transgressés. Les moines et nonnes bouddhistes, comme toutes personnes promouvant ou pratiquant la culture et la religion tibétaines, sont arrêtés et emprisonnés.
Les personnes qui tentent de créer des partis politiques ou des syndicats indépendants sont réprimandées. Les protestataires des licenciements abusifs et massifs et des fermetures d'usines sont constamment réprimés.
Certains pensaient que l'arrivée de Hu Jintao au pouvoir allait amener de grandes réformes, croyant qu'il ne pouvait être aussi tyrannique que son prédécesseur Jiang Zemin.
Mais comment un homme connu sous le nom de "Boucher de Lhassa" pour sa répression sanglante lors des émeutes de 1989, lorsqu’il était administrateur de la région autonome du Tibet, peut-il apporter des lendemains meilleurs à son peuple ?
Ou peut-être est-ce la phrase : "Le peuple d'abord" , qu’il utilisait régulièrement, qui a donné de l'espoir au peuple Chinois.
Mais leur président semble plus s'intéresser aux relations diplomatiques avec l'Europe plutôt que de s'inquiéter pour ses citoyens. Ce qui semble compter à ses yeux, c'est que la Chine prospère, mais à quel prix ?
En attendant, le fossé se creuse entre les classes sociales.
Hu Jintao rêve d’une Chine harmonieuse, ainsi il sait faire preuve de bonté et de générosité : il ne faut tout de même pas oublier qu'il a supprimé les impôts pour les ouvriers, qu'il envoi ses représentants leur serrer la main, même si ces dernier sont toujours exploités, réprimés et privés de liberté, au moins, ils ont la considération de leur président...
Les enfants continuent d'être utilisés comme de la main d’œuvre...
Les journalistes n'ont pas la liberté de parole...
Torture et peine de mort sont de rigueurs...
Selon le rapport d'Amnesty International de 2005 : [Des personnes ont été exécutées pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et pour des crimes de sang, mais aussi pour des infractions ne relevant pas de la criminalité violente, telles que la fraude fiscale et les détournements de fonds. Les autorités ont maintenu le secret sur les statistiques relatives aux condamnations à mort et aux exécutions. A la fin de l'années, Amnesty International avait recensé, à partir des données disponible au moins 3400 condamnations à la peine capitale et au moins 6000 exécutions, mais tout portait à croire que ces chiffres étaient bien en deçà de la réalité...]
Remarquons que notre cher Président Jacques Chirac, à chacune de ses rencontres avec son homologue Chinois, n'aborde que brièvement les questions des droits de l'homme. Il faut admettre qu'il ne peut se permettre de briser les relations privilégiées entretenues avec la Chine, c'est ce qu'on appelle la diplomatie...
Il n'a donc aucune raison de s'inquiéter puisque le Président chinois à affirmé à maintes reprises être satisfait des rapports sino-française.