Méthodes d'exécutions
Voici, ci-dessous, les différentes méthodes d'exécutions utilisées de nos jours par les pays pratiquant la peine de mort :
- La décapitation : De nos jours, la décapitation est pratiquée uniquement en Arabie Saoudite. Cette sentence consiste à séparer la tête du corps à l'aide d'un sabre, d'une épée, ou d'une guillotine. En Arabie Saoudite, cette sentence est exécutée avec un sabre.
- L'électrocution : L'électrocution est une méthode d'exécution légalisée dans 9 états des États-Unis, elle est surtout pratiquée au Nebraska et en Caroline du Sud.Cette sentence consiste à provoquer la mort du condamné à mort par le passage du courant électrique à l'aide de conducteurs (éponge imbibée, électrodes).
- L'injection létale : L'injection létale a d'abord été utilisée aux États-Unis, mais de plus en plus de pays ont adoptés cette méthode d'exécution, notamment la Chine, la Thaïlande, la Philippine... Cette sentence consiste à provoquer la mort du condamné à mort en lui injectant d'abord du sodium thiopental qui à pour but d'endormir, puis du bromure de pancuronium qui paralyse les muscles et les poumons et enfin du chlorure de potassium qui provoque un arrêt cardiaque.
- La lapidation : La lapidation est pratiquée en Iran, au Pakistan et en Afghanistan. Cette sentence consiste a enterrer le condamné à mort jusqu'aux épaules, puis les exécutants jettent des pierres sur lui jusqu'à ce que mort s'ensuive.
- Le peloton d'exécution : Cette méthode d'exécution est utilisée en Biélorussie, en Corée du Nord, en Chine, au Nigeria, au Koweït, au Soudan, à Taiwan, en Ouzbékistan et au Vietnam. Le condamné à mort est placé à une certaine distance des tireurs, les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos. A un signal donné tous les tireurs tirent (certains tireurs ont des balles à blanc, cela permet d'ignorer qui a réellement tué le condamné).
- La pendaison : Cette méthode d'exécution est utilisée au Bangladesh, en Egypte, en Inde, en Iran, au Japon, en Jordanie, au Nigeria, au Pakistan, en Syrie et à Singapour. Cette sentence consiste à suspendre le condamné à mort, grâce à une corde, par le cou. Généralement une trappe est présente sous les pieds du condamné, la violence de la chute provoque la rupture des vertèbres cervicales.